Consolez, consolez mon peuple, dit votre D.ieu.
Parlez au coeur de Jérusalem, et criez lui que sa
Servitude est finie, que son iniquité est expiée, qu'elle a
reçu de la main de l'Eternel au double de tous ses péchés.
Esaie 40: 1 - 2.
Qui te consolera, Jérusalem ?
Sur ton rocher, comme Rachel,
Tu n'as pas voulu être consolée...
Toi qui pleures tes fils à la face du ciel,
Tes fils de jadis ; tes fils de toujours
Dont la mort cimente tes murs.
Une goutte de sang perle sur chaque pierre.
Pris de pitié pour ta poussière,
J'ai baisé ton sol meutri et sacré.
Comme il est lourd ton front chargé de tant de siècles !
Sur ton visage millénaire
De mère vieille et éternelle,
Buriné par l'Ancien des jours,
Des mmilliers de cicatrices
Viennent écrire ton destin,
JERUSALEM ,
Ton destin de passion
Et de résurrection.
Oui tes morts réssusciteront !
Et voici qu'aujourd'hui tu relèves la tête
Et ton visage est tout en fête
Car l'Esprit t'a illuminé.
Car l'Epoux-Israel retrouvé
A su réveiller ta jeunesse :
Vivante et belle, tu te dresses,
Toute rose d'amour dans le vent de l'aurore,
A l'heure ou le soleil te dore...
Tu es Sion la bien-aimée,
Qui attend toujours, qui espère encore,
Et sans te consoler de ton malheur antique,
Tu ris à l'avenir, ô ville prophétique....