Lorsqu'en Jésus-Christ, D.ieu est venu sur cette terre, il a cheminé au milieu de son peuple
et s'est souvent rendu sur le mont des Oliviers. De là-haut, il a porté ses regards sur la ville de
Jérusalem, qui figurait au centre de ses promesses - impliquant également de grandes
responsabilités. C'est là que le temple avait été construit, c'est là que résidaient les responsables
spirituels d'Israel. Ces derniers ayant failli à leur mission, Jésus a prononcé sur Jérusalem les
paroles suivantes : "Jérusalem, Jérusalem, toi qui tues les prophètes et qui lapides ceux qui te
sont envoyés ! Combien de fois j'ai voulu rassembler tes enfants, comme une poule rassemble
ses poussins sous ses ailes, et vous ne l'avez pas voulu ! Voici que votre maison vous sera laissée
déserte " (Matthieu 23: 37- 38 ).
D.ieu a voulu donner beaucoup à son peuple, mais Israel a refusé beaucoup peut-il encore
l'aimer à présent ? Comment D.ieu peut-il encore aimer le peuple et le lieu ou ses prophètes ont
été insultés et tués,ou son Fils a été méprisé et crucifié, ou son Eglise a été affligée et persécutée?
Israel, en rejetant le Messie promis, n'a-t-il pas perdu tout droit à l'accomplissement des promesses
que D.ieu lui a faites ? Israel, pour avoir rejeté le Messie promis, n'a-t-il pas perdu tout droit aux
promesses que celui-ci portait en lui ? N'est-il pas logique de penser ainsi ? La Parole de D.ieu
nous dit cependant autre chose :montrear
" En ce qui concerne l'évangile, ils sont ennemis à cause de vous ; mais en ce qui concerne
l'élection, ils sont aimés à cause de leurs ancêtres. En effet, les dons et l'appel de D.ieu sont
irrévocables " ( Romains 11: 28-29 ).
Si l'on parle de Jésus à un Juif, on recevra d'habitude cette réponse : suis juif, je ne crois pas
en Jésus ! " Et d'habitude cette réponse : " Je si l'on persiste à parler de Jésus avec lui, il se
montrera hostile. Cela n'influence cependant en rien la manière de penser de D.ieu au sujet d'Israel.
Car D.ieu a fait une promesse à leurs ancêtres - Abraham, Isaac et Jacob - et cette promesse ne
s'est pas encore accomplie. Or ce qui n'est pas encore accompli va s'accomplir un jour.